L’engagement dans le numérique, écho aux valeurs de Petit Bateau

Face à un marché du textile en pleine mutation, confronté à de multiples enjeux, tant économiques, que sociétaux et environnementaux, Petit Bateau a pris un virage stratégique de taille : en juillet 2021, cette société fait le choix d’une unité de production numérique Epson Monna Lisa.<br/><br/><br/><br/>

Si la plus célèbre marque de vêtements en maille pour enfants occupe une place de choix dans le cœur des français, cette image est renforcée par les valeurs qui l’animent et qui guident ses orientations. Récit d’une entreprise qui berce notre enfance depuis plus d’un siècle et résolument tournée vers les technologies numériques, par Jean-Marc Guillemet, Directeur des opérations.

Parfois, les idées les plus simples sont les plus retentissantes : c’est en décidant de couper les jambes des caleçons longs, qu’en 1918, Petit Bateau invente la culotte en coton, celle qui aujourd’hui encore, habille nos enfants…

Si l’anecdote semble amusante, elle est caractéristique de l’approche de Petit Bateau : s’intéresser à ses clients pour leur proposer des produits durables dans le temps, respectueux pour l’environnement, de qualité et intemporels. Tels étaient aussi les termes du cahier des charges exigeant auquel a répondu Epson avec son imprimante industrielle Monna Lisa en encre pigmentaire.

Petit Bateau, c’est 2 millions et demi de mètres linéaires imprimés chaque année auprès de divers imprimeurs textiles. L’impression est en réalité l’unique étape de la production qui est sous-traitée, alors que teinture, tricotage, coupe et finition sont intégrés.

Pourquoi combler cette strate en 2021 ? « Parce que la crise Covid que nous avons traversée a rebattu les cartes et nous a amenés à nous recentrer sur notre ADN que sont la durabilité, le respect de la planète, ainsi que notre mission : connecter les enfants à la nature » nous explique Jean-Marc Guillemet. « De multiples questions se sont alors posées : comment produire au plus juste ? Comment réagir rapidement à l’évolution de la demande ? Comment combiner engagements RSE et rentabilité ? L’une des réponses à toutes ces problématiques : le numérique ! »

Pour aborder cette nouvelle orientation stratégique tournée vers le numérique, Petit Bateau a établi trois objectifs incontournables : la qualité des motifs imprimés, la démarche RSE renforcée, la réactivité améliorée.

« Face à ces impératifs et à notre besoin d’accompagnement vers un processus numérique, Epson a coché toutes les cases, mieux que les autres marques du marché. Autre élément important, il nous semble que Petit Bateau et Epson partagent les mêmes valeurs : cela est important car l’évolution de notre outil de production est bien plus qu’un investissement ; il s’agit d’un changement profond de modèle de production qui nécessite un accompagnement sur le long terme, ce qu’Epson est en mesure de faire ».

Cet accompagnement s’inscrit d’autant plus dans la démarche d’Epson que le groupe maîtrise l’ensemble des paramètres liés à l’impression. En effet, depuis la conception de la Monna Lisa, de ses têtes, de ses encres et auxiliaires de pré et post traitement jusqu’à la maintenance, Epson garde la maîtrise totale de ses solutions industrielles.

« Dans notre processus de réflexion sur le numérique, notre impératif premier était qu’il apporte à minima la même qualité et tenue des encres que la sérigraphie » développe Jean-Marc Guillemet. « Or avec la Monna Lisa et ses 8 couleurs (CMJN, gris, orange, vert, rouge), le niveau de qualité répond à nos exigences et nous allons même un cran plus loin en termes de tenue des décors, avec un très bon résultat après 25 lavages ! ».

Autre avantage conféré par le processus de production numérique : la capacité d’accroître la réactivité, en réponse à la demande du marché.

« Sur notre chaîne de valeur traditionnelle, il fallait compter dix semaines pour reproduire en cours de saison. Aujourd’hui, avec l’Epson Monna Lisa, ce délai est réduit à dix jours ! Cinq jours pour imprimer, cinq jours pour couper et confectionner.  Nous sommes donc en mesure de réagir très vite aux tendances du marché et d'adopter un modèle d’impression à la demande pour limiter les invendus et pertes et réduire ainsi les risques à zéro ».

Ainsi, l’impression à la demande recouvre une triple vocation : ne produire que ce qui est vendu, améliorer la rentabilité de l’activité, tout en réduisant l’empreinte environnementale. On comprend mieux alors comment la production à la demande devient un véritable levier de croissance.

Au-delà de l’hyper réactivité rendue possible grâce à la production de textiles imprimés sur Monna Lisa, l’intégration d’une solution d’impression numérique recouvre d’autres vertus qui renforcent la démarche RSE de Petit Bateau.

Ainsi, cet outil de production Epson « s’intègre dans une fabrication plus raisonnée des collections. Il permet aussi à nos équipes de se mobiliser autour d’un projet stratégique, précurseur sur le marché et qui renforce nos valeurs. La Monna Lisa permet donc une transformation des métiers, ce qui est motivant pour les équipes Petit Bateau ». Et si on analyse les aspects purement environnementaux, retenons aussi que l’impression numérique sur textile a un impact très intéressant sur les consommations d’énergies et d’eau : -50% sur les consommations électriques et -30% sur les consommations d’eau par rapport à un procédé d’impression traditionnel.

L’intégration de la Monna Lisa représente une forme de révolution au sein de Petit Bateau et plus largement du marché.

Que ce soient des critères économiques, environnementaux et plus largement RSE, ce sont autant d’arguments qui vont dans le sens d’un nouveau modèle de production plus vertueux.

« La transformation du site de Troyes en une plateforme de fabrication à la demande, a pour vocation de permettre à la marque Petit Bateau d’améliorer sa rentabilité ainsi que son empreinte environnementale, tout en maîtrisant l’ensemble de toute la chaîne de valeur. C’est un outil de production qui nous permet de nous adapter avec beaucoup de flexibilité. Ce projet ambitieux a pu voir le jour grâce au plan France Relance et nous a positionné dans une nouvelle dynamique globale pour repenser notre activité, en plaçant le numérique au cœur de nos solutions ».