Se préparer au triple résultat

Ces dernières décennies, le progrès technologique était considéré comme le principal moteur de notre avenir. On aurait tort de dire qu’il n’a pas encore une grande influence aujourd’hui, mais il est vrai que les attentes des consommateurs, de la société et des décideurs ont considérablement évolué.

L’amélioration des performances est toujours cruciale pour toutes les entreprises, qu’elles soient dans la sphère technologique ou non, toutefois le nouveau mot d’ordre est le développement durable. Comme Epson l’a également reconnu dans son rapport Environmental Vision 2050, les capacités de la planète sont limitées. Par conséquent, l’avenir de nos ressources (voire de notre civilisation) exigera une gestion plus attentive que nous ne le pensions il y a quelques années.

D’après nos connaissances actuelles, il est évident que pour réussir dans les décennies à venir, les entreprises devront non seulement proposer des produits et des prix compétitifs, mais également faire preuve de compétitivité en matière de performances durables.

Les décideurs européens ont d’ailleurs commencé à sensibiliser les consommateurs sur ce sujet, avec des structures réglementaires et des processus visant à imposer des normes de développement durable aux entreprises.

Bon nombre d’entre nous oublions parfois que le développement durable a pour objectif de trouver un équilibre et de favoriser la longévité en présence des forces opposées que sont les performances économiques, environnementales et sociétales. Pour être vraiment durable, il faut essayer de trouver l’équilibre entre les trois.

C’est ce que l’on appelle le « triple résultat ». Celui-ci suggère que la meilleure façon d’inciter les entreprises à travailler en ce sens est de mettre en place de nouvelles règles les obligeant à faire état de leurs performances dans les trois domaines. Ceux qui soutiennent cette approche de prise en compte du coût environnement et social des activités des entreprises indiquent que les investisseurs et les clients auront ainsi une perspective plus réaliste de la valeur offerte par ces dernières.

L’Union européenne semble avoir fait un premier pas dans cette direction avec la Directive sur l’efficacité énergétique. En effet, une clause de ce document requiert de la part des « grandes entreprises qu’elles effectuent des audits énergétiques au moins tous les quatre ans ». De même, au niveau politique, le concept de triple résultat a été défendu par un certain nombre de personnalités importantes lors de la COP21 sur l’innovation durable, à Paris. Et même s’il n’a pas été inclus à la version définitive de l’accord de Paris (le premier accord mondial sur le climat), dans les années à venir, il pourrait fort bien faire partie du mécanisme qui permettra d’atteindre les objectifs qui y sont exposés.

Un autre pilier du triple résultat est l’« investissement vert ». Bon nombre d’investisseurs institutionnels, comme les fonds de pension, stipulent désormais qu’une partie de leurs investissements sera consacrée à des entreprises et à des actifs remplissant certains critères durables. Ces critères sont souvent liés à des indices tels que le Dow Jones Sustainability Index. Par conséquent, les entreprises qui ne respectent pas des normes de durabilité suffisamment élevées peuvent potentiellement perdre de la valeur, car leurs capitaux propres sont moins compétitifs.

Les solutions permettant aux entreprises d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs opérations sont nombreuses. Cela signifie aussi que les entreprises les plus vigilantes pourront considérablement réduire leur impact écologique et réaliser d’importantes économies sur les coûts. 

C’est pourquoi, en 2008, la société Epson s’est engagée à réduire de 90 % les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie de tous ses produits et services à l’horizon 2050. Et nous avons déjà bien avancé : depuis 2006, nous avons réduit nos émissions de C02 de pratiquement 40 %, nos déchets de près de 30 % et notre consommation d’eau de 56 % (pour ne citer que quelques exemples).

Pour parvenir à de tels résultats, Epson s’appuie sur un processus de révision permanente du cycle de vie de ses produits. Cela signifie que nous sommes constamment à la recherche de moyens permettant d’améliorer nos performances environnementales et technologiques.

Outre les capteurs de lumière, une meilleure isolation et la réduction de la consommation de ressources, l’un des meilleurs moyens pour contrôler l’efficacité énergétique et pour réaliser des économies est de choisir judicieusement l’équipement de bureau utilisé.

Epson a considérablement investi dans le développement de technologies compactes et peu consommatrices en énergie pour les entreprises. La gamme professionnelle WorkForce Pro d’Epson, par exemple, a reçu plusieurs récompenses à l’issue de tests indépendants menés par la société Buyers Laboratory (BLI). D’après les résultats, les modèles de cette gamme :

- consomment jusqu’à 96 % d’énergie en moins* que les imprimantes et copieurs laser
- produisent jusqu’à 94 % de déchets en moins* que les imprimantes et copieurs laser
- sont jusqu’à 23 % plus silencieux* que les imprimantes et copieurs laser
- (Les imprimantes WorkForce Pro RIPS ont en réalité produit 99 % de déchets en moins* que les imprimantes et copieurs laser.)

Nous sommes convaincus que la gamme WorkForce Pro aura un impact direct sur le triple résultat des entreprises et qu’elle soutiendra les nombreuses autres mesures réalisables que les entreprises peuvent mettre en place pour améliorer leurs performances économiques, environnementales et sociétales.

Chaque entreprise, selon la nature de ses opérations et de ses produits, fera face à des défis et à des opportunités de développement durable différents au fil du temps, pour lesquels elle devra user de prudence. Toutefois, toutes les entreprises ont en commun le fait de pouvoir optimiser leur durabilité en améliorant l’efficacité énergétique et lֹ’utilisation des ressources de leur environnement et de leurs technologies de bureau.