Etude Epson : le réchauffement climatique est cité comme étant le plus important enjeu mondial par 54  % des Français ; les technologies sont perçues comme déterminantes pour résoudre cette crise

Étude Epson : Le changement climatique est considéré comme le problème mondial le plus important par 54 % des Français

L es personnes nées depuis la première COP - la génération COP - optimistes quant à une solution, mais sensibles aux coûts 

Epson dévoile les résultats de l'édition 2023 de son Baromètre de la Réalité Climatique, qui a recueilli les opinions de plus de 30 000 personnes sur 39 pays afin de mieux comprendre les enjeux et attentes mondiales face au changement climatique. Les résultats de l’étude révèlent que de plus en plus de personnes citent le réchauffement climatique comme étant le principal problème mondial à résoudre, et considèrent les technologies comme un élément clé de la résolution de la crise. À l’approche de la COP 28 aux Émirats arabes unis, l’étude Epson se concentre également sur le point de vue unique de ceux nés depuis la première COP en 1995, en explorant leurs expériences et leurs besoins dans la lutte contre le changement climatique.

Le Baromètre, qui en est à sa troisième édition annuelle, est dévoilé à l’heure où les preuves d’un changement climatique catastrophique se multiplient : températures marines atteignant des records de chaleur, baisse du niveau des glaces de l'Arctique et de l'Antarctique, événements climatiques extrêmes dans le monde entier… Ces événements de plus en plus néfastes sont susceptibles d’expliquer le fait que davantage de personnes (55 %) citent en premier le « changement climatique » comme étant le plus important problème mondial, devant « la hausse des prix » (53 %), « la pauvreté » (37 %) et « les conflits » (23 %).

Yasunori Ogawa, président d’Epson monde, déclare : « Alors que l'impact négatif du changement climatique s'accélère, nous devons plus que jamais comprendre les attitudes des individus face à ce phénomène. Epson s’engage à atteindre l'objectif 13 de développement durable des Nations Unies par le biais d’une action climatique positive - et à fournir des solutions qui améliorent la vie et contribuent à créer un monde meilleur.

« Le Baromètre de la Réalité Climatique nous a permis d’aller à la rencontre des populations et des générations. Il nous donne un éclairage pertinent sur la manière dont le changement climatique transforme nos modes de vie, et sur la façon dont nous pouvons tous le combattre. Nous sommes convaincus qu’écouter la jeune génération aidera les gouvernements, les communautés et les entreprises à mieux orienter leurs actions positives pour soutenir ceux pour lesquels le changement climatique est une réalité depuis toujours. »

La génération COP : l’optimisme des natifs du changement climatique

A moins de 50 jours de la 28e COP, Epson met en lumière les attitudes des personnes nées depuis la première édition en 1995. Agée de 29 ans ou moins, cette génération est celle de la COP (Gen COP). Ce sont des natifs du changement climatique qui ont vécu toute leur vie sous la menace d’événements météorologiques de plus en plus dévastateurs. Leurs expériences et leurs points de vue doivent être au cœur de solutions efficaces.

Bien qu’il puisse y avoir des différences régionales, le Baromètre de la Réalité Climatique révèle que, à l’échelle mondiale, la Gen COP est le groupe d’âge le plus optimiste (avec les 35-44 ans) - avec près de la moitié (49 %) pensant que la crise climatique sera résolue de leur vivant. Cela contraste avec les tranches d’âge des 45-54 et des 55 ans et plus, qui sont les moins optimistes avec 42 % et 32 % respectivement.

Les groupes qui se projettent dans les décennies à venir, soit pour eux-mêmes ou à travers leurs enfants, sont les plus optimistes quant à notre capacité à résoudre la crise. Si la Gen COP est la tranche d'âge la plus optimiste, le groupe le plus optimiste de tous (55 %) est celui des parents d'enfants de moins de 18 ans, les « Papa et Maman » du monde.

En approfondissant cette comparaison, toutefois, il est clair que l'optimisme conduit à des résultats différents. Lorsqu’on demande à la Gen COP quelles sont les mesures positives pour le climat qu’elle prend déjà, ses réponses indiquent : des niveaux d’action plus bas que la moyenne mondiale dans neuf des 14 catégories ; des niveaux d’action inférieurs à ceux des « Papa et Maman » dans 12 des 14 catégories (voir le tableau des actions pour le climat dans les remarques aux éditeurs ci-dessous).

Il y a probablement plusieurs raisons à cela. La Gen COP a grandi avec le changement climatique et l'inquiétude grandissante pour l'environnement, tandis que les tranches d'âge plus élevées peuvent ressentir une plus grande volatilité au fil du temps. Il est également intéressant de constater que le Gen COP considère la « hausse des prix » comme un problème plus important que le « changement climatique » (51 % contre 47 %), ce qui sous-entend peut-être qu'elle ne peut pas se permettre les options écoresponsables qui sont souvent plus chères.

Action et inaction en matière de climat

Si les actions positives pour le climat se répandent, certains groupes de répondants affirment qu'ils ne changeront pas leurs habitudes dans des domaines clés. Par exemple, au niveau mondial, 38 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà réduit la fréquence de leurs déplacements internationaux, qu'ils soient professionnels ou de loisir, et 30 % indiquent qu'elles ont l'intention de le faire. Cependant, près d'une personne sur six déclare : « Je ne ferai jamais cela » (17 %).

Cette réticence à limiter ses déplacements internationaux est nettement plus importante sur des marchés tels que Singapour, l'Espagne et le Royaume-Uni (21 %), le Japon et les Pays-Bas (22 %), le Canada et l'Allemagne (23 %), l'Australie et la Serbie (26 %) et Israël (31 %). À l'inverse, dans des pays tels que la Corée du sud (9 %), la Chine (10 %), l'Egypte et la Turquie (11 %), le Maroc et les Émirats arabes unis (12 %), moins de personnes déclarent qu'elles ne réduiront jamais leurs déplacements internationaux.

Globalement, la réponse « Je ne ferai jamais cela » est particulièrement significative dans des domaines tels que « réduire la consommation de produits d’origine animale» (18 %), « boycotter les marques non respectueuses de l'environnement » (15 %) et « encourager les amis et les proches à se documenter sur la crise climatique » (10 %).

Ce refus d'agir s'explique par des facteurs complexes qui sont à la fois géographiques, culturels et économiques, mais également par la croyance en la capacité de l'humanité à résoudre le problème sans avoir recours à des actions individuelles.

Les technologies à la rescousse

Les personnes interrogées dans le cadre du Baromètre voient les technologies comme l’outil le plus efficace dans la lutte contre le changement climatique.

Lorsqu’on leur demande quelle est, selon eux, la chose la plus importante que les entreprises peuvent faire pour s’attaquer au problème, 48 % citent les investissements dans les technologies environnementales. Cette réponse est suivie de près par les améliorations en matière de recyclage et de réutilisation des produits (45 %), la réduction de l’utilisation des ressources (28 %), encourager les salariés à participer à des actions en faveur de l'environnement (21 %) et la compensation de l’impact carbone et plastique (21 %), qui constituent les cinq principales réponses.

Henning Ohlsson, directeur du développement durable chez Epson Europe, explique : « Le Baromètre de la Réalité Climatique d'Epson garantit que toutes les opinions, y compris celles de la génération COP souvent négligée, puissent être exprimées et entendues dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Il a mis en évidence des problèmes tels que la familiarité et le manque de ressources économiques comme autant de freins potentiels à l'action pour des millions de jeunes. Il nous prouve que certaines personnes continuent d'ignorer les conséquences catastrophiques du changement climatique et qu'elles refusent, ou se sentent incapables, d'agir.

« Ces problèmes ne sont toutefois pas limités à des groupes spécifiques : Ils constituent des défis pour nous tous. Si nous voulons résoudre la crise climatique, nous devons agir tous ensemble.

« Le Baromètre d’Epson nous montre également la voie à suivre, Il y a une attente envers les entreprises pour qu'elles prennent en main la transition écologique. Epson considère les technologies comme un catalyseur, grâce à des produits conçus pour utiliser moins de ressources lors de leur production et leur utilisation, pour durer plus longtemps, pour être plus facilement réparables, réutilisables et recyclables. Ensemble, nous pouvons créer les solutions dont les individus ont besoin pour agir afin de limiter l'impact du changement climatique. »

À propos d’Epson
Epson est un leader technologique mondial qui cherche à améliorer le cadre de vie et contribuer à créer un monde meilleur grâce à sa philosophie d'innovation qui allie efficacité, précision et format compact. L’entreprise se concentre sur la résolution des problèmes de société grâce à des innovations dans les domaines de l’impression pour la maison et le bureau, l’impression commerciale et industrielle, la fabrication, la projection et les produits lifestyle. L'objectif d'Epson est d'atteindre un bilan carbone négatif et d'éliminer l'utilisation des ressources sous-terraines non renouvelables telles que le pétrole et les métaux à l'horizon 2050.
Les ventes annuelles du groupe Epson, dirigé par l’entreprise japonaise Seiko Epson Corporation, représentent à l’échelle mondiale plus de 1 000 milliards de yens.
corporate.epson/en/

Méthodologie de l'étude

L’étude a été réalisée par Censuswide sur un échantillon de population de 30 294 participants âgés de 16 ans et plus (pondéré par âge) sur 39 marchés. Les données ont été collectées du 13 au 25 juillet 2023. Censuswide emploie des membres de la Market Research Society et adhère à ses règles et à sa déontologie, basée sur les principes ESOMAR. 

Notes à l'attention des éditeurs

Pourcentage des trois principaux groupes ayant déjà agi pour le climat dans 14 domaines positifs