Plus de 31 billions de litres d’eau sont nécessaires pour produire les vêtements des Français

• Une étude paneuropéenne révèle l'inquiétante empreinte hydrique de nos garde-robes
• Epson dévoile une nouvelle collaboration à l'empreinte environnementale réduite à l'approche des semaines de la mode AW25 afin de mettre fin au gaspillage de l'eau.

Une nouvelle étude paneuropéenne menée par Epson a révélé que plus de 31 billions de litres d'eau[1] sont nécessaires pour produire le nombre total de vêtements dans les armoires françaises - ce qui équivaut à vider 4 097 fois la Seine.

Lancée avant la semaine de la mode, cette étude inédite révèle que plus de 602 698 litres d'eau sont nécessaires pour créer les vêtements que possède un seul consommateur moyen en France, incluant la production, le finissage et la teinture.

D'après les résultats de cette étude, les garde-robes portugaises ont l'empreinte hydrique la plus élevée par personne (817 131 litres), suivies de l'Italie (723 744 litres) et de la Pologne (715 266 litres).

Même si la France se classe à la 8e et dernière place de ce podium, c'est aussi le pays où le plus de personnes, 70 %, ne connaissent pas l'expression « empreinte hydrique ». 55 % des Français n'ont jamais réfléchi à la manière dont leurs vêtements obtiennent leur couleur.

Parmi les vêtements les plus polluants, on trouve les jeans, qui utilisent jusqu'à 18 000 litres d'eau, et les pulls, qui en consomment 14 000. Le processus de teinture d'une veste nécessite généralement plus de 3 300 litres, soit près de la moitié de l'eau nécessaire à la production du vêtement.

Parmi les autres résultats de l’étude en France, on peut citer :

• 80 % n'ont jamais réfléchi à la quantité d'eau utilisée pour fabriquer leurs vêtements
• 85 % ont été choqués d'apprendre qu'il faut 43 litres d'eau pour teindre un t-shirt.
  • Et cela a inquiété 75 % d'entre eux
• 38% ne pensent généralement pas à l'impact environnemental de la production des vêtements lorsqu'ils les achètent
• 50 % déclarent ne pas savoir quoi chercher pour faire des choix plus conscients
• 50 % pensent que les marques de mode devraient assumer la responsabilité principale
• 55 % pensent que le gouvernement devrait intervenir

Pour montrer comment l'innovation peut s'attaquer au problème de « l'empreinte hydrique » de la mode, Epson a collaboré avec PATTERNITY, designer de premier plan en matière de développement durable et autorité en matière de motifs, pour créer « Water Silks », une collection de foulards en soie EcoVero™ [2] inspirés par les rivières et les canaux des capitales européennes et imprimés à l'aide de l'imprimante numérique textile Monna Lisa d'Epson, qui peut réduire de 97 %[3] la consommation d'eau lors de l'étape d'impression couleur de la production de vêtements.

Si la production de tissus est celle qui consomme le plus d'eau, des quantités importantes sont également gaspillées lors de la teinture. Grâce à des encres pigmentaires respectueuses de l'environnement, Water Silks réimagine la Tamise [Londres], la Seine [Paris], les Navigli [Milan] et la Spree [Berlin] pour témoigner de la relation intime qui existe entre notre environnement et les vêtements que nous portons.

L'industrie textile traditionnelle est responsable d'environ 20 % des eaux usées industrielles dans le monde[4].

Maria Eagling, directrice du marketing, Epson Europe indique : « La mode est l'une des industries les plus influentes et les plus inspirantes au monde, mais comme l'indique notre étude, elle a également un impact significatif sur les ressources de notre planète. Notre collection « Water Silks » démontre que la créativité et le développement durable peuvent aller de pair sans avoir à faire de compromis sur l'art ou la qualité. »

Elle poursuit : « Des marques de luxe et des créateurs internationaux, tels que Richard Quinn et Yuima Nakazato, adoptent déjà les méthodes de production numérique de textiles Epson. Epson continue d’innover dans ce domaine avec, en 2023, le lancement de la ML-13000, développée pour réduire significativement la consommation d’eau. Ce qui rend ce système si intéressant, ce n'est pas seulement l'économie d'eau réalisée, mais aussi la flexibilité de l'impression textile à la demande, qui réduit considérablement les déchets et la gestion des stocks excédentaires. Avec la prochaine saison de la semaine de la mode qui se profile à l'horizon, nous voyons une réelle opportunité de conduire des changements significatifs dans l'industrie. Nous espérons inciter davantage de marques à adopter notre technologie et à ouvrir la voie vers un avenir plus durable. »

Anna Murray, cofondatrice et directrice de la création chez PATTERNITY, ajoute : « Près des trois quarts de la surface de la Terre sont recouverts de liquide, un fait qui nous fascine depuis notre création et qui a rendu ce projet d'autant plus excitant à réaliser. « Water Silks » célèbre les voies d'eau emblématiques qui définissent les capitales européennes de la mode, qu'il s'agisse de l'énergie de la vie londonienne le long de la Tamise, du symbolisme en spirale de la Seine, de l'éclat des canaux de Milan ou de l'énergie bouillonnante de la Spree à Berlin. Ces dessins soulignent le lien entre la vie urbaine, les ressources naturelles et la mode.

En utilisant la technologie d'impression innovante et écologique d'Epson, nous avons minimisé la consommation d'eau et les déchets, démontrant ainsi qu'une mode audacieuse et expressive peut être créée avec un impact minimal sur l'environnement.

Alors que l'industrie est confrontée à des problèmes tels que la pollution de l'eau, les déchets et la surproduction, cette collection souligne l'urgence de repenser l'empreinte de la mode. Nous espérons qu'elle suscitera des conversations et inspirera des pratiques plus durables à l'approche de la saison automne-hiver. »

Empreintes hydriques les plus élevées - par individu[i] :

1. Portugal – 817,131 litres
2. Italie – 723,744 litres
3. Pologne – 715,266 litres
4. Allemagne – 696,074 litres
5. Espagne – 678,963 litres
6. Pays-bas – 640,742 litres
7. Royaume-Uni – 634,510 litres
8. France – 602,698 litres

Une série limitée de « Water Silks » sera produite avant les AW Fashion Weeks pour présenter la collection et le potentiel d'impression de Monna Lisa pour les marques de mode et les designers. Elle sera disponible à l'achat sur la boutique en ligne de PATTERNITY [https://patternityshop.org/]. Les bénéfices seront reversés à l'organisation caritative Choose Earth.