Passer au numérique : le défi principal d’ici 2025 pour 65 % des professionnels des établissements de sante en France
Points saillants :
- La transformation numérique du secteur de la santé demeure un sujet d’actualité alors que
19 % des répondants, en France comme dans le reste de l’Europe, déclarent perdre 4 à 5 heures de leur temps de travail par mois du fait de matériel informatique défectueux ou vétuste. - Aussi, à l’heure où l’adoption de technologiques plus efficaces se fait urgente, les professionnels de santé sont soumis à trois objectifs : choisir un matériel à la fois efficace, peu coûteux et dont l’impact environnemental répond aux exigences actuelles.
- Face à ces questions, les scanners (52 %) et les vidéo-projecteurs (48 %) s’imposent comme de véritables vecteurs de dynamisme et d’efficacité pour migrer rapidement vers le numérique, pour répondre à cet objectif, cité comme prioritaire par 65 % des professionnels des établissements de santé français.
Outre de grands projets de transformation numérique, à l’instar du dossier patient virtuel ou du Health Data Hub, le secteur de la santé rencontre, au quotidien d’autres défis liés à la numérisation de ses procédés quotidiens et s’interroge de plus en plus sur les équipements à choisir pour y parvenir. Et cela alors que l’utilisation d’outils technologiques existants se poursuit, ensemble au sein duquel l’impression occupe toujours une grande part.
D’après une étude menée par Coleman Parkes pour Epson auprès des personnels du secteur de la santé en France, 30 % des organisations interrogées possèdent en 2022 plus de 20 équipements d’impression dont plus de 66 % d’imprimantes jet d’encre. Compte-rendu d’opérations, dossiers patients, formulaires administratifs, autant de documents imprimés chaque jour et dont les volumes devraient augmenter dans 23 % des cas ou a minima demeurer les mêmes pour 45 % des répondants dans les 12 mois à venir. Plus de 60 % des collaborateurs ont ainsi imprimé plus de 10 pages en 2021, en grande majorité en N&B, notamment dans le cadre des politiques économiques et environnementales mises en place dans les établissements publics comme privés.
Ainsi se dessine un projet protéiforme, porté par trois grands enjeux : numériser au pas de course le secteur de la santé, tout en réduisant son impact, tant économique qu’environnemental. Quelles sont aujourd’hui les attentes et opinions des professionnels du secteur sur le sujet ?
Rationaliser l’impact économique des équipements informatiques : un enjeu qui se conjugue avec numérique
La maîtrise des coûts des équipements demeure un sujet prégnant pour 60 % des entreprises françaises, tous secteurs confondus, mais elles sont également 42 % à considérer la numérisation de l’organisation comme l’une de leurs priorités. Elles semblent toutefois en décalage avec les pays voisins, en se positionnant en queue de classement (60 % en moyenne en Europe). Dans le secteur de la santé, la numérisation est citée comme un défi majeur par 65 % des personnels d’établissements de santé pour les 3 prochaines années, ainsi que l’adoption des technologies de scan d’après 43 % d’entre eux, qui se posent ainsi comme un vecteur d’accélération vers le numérique.
L’étude met également en exergue que les deux tiers des répondants européens estiment qu’un meilleur accès à des technologies d’impression fiables est essentiel. Un chiffre qui surprend, car outre les besoins d’équipements professionnels, la « pénurie technologique hospitalière » s’étendrait donc jusqu’aux équipements bureautiques. Plus que ça, 19 % des répondants, français comme européens, déclarent perdre entre 4 et 5 heures de leur temps par mois du fait d’un matériel informatique défectueux ou de problèmes informatiques. 7 % des répondants y passeraient jusqu’à 10 heures par mois !
Les problèmes informatiques et le manque de matériel efficace entraînent ainsi trois problématiques majeures d’après les professionnels du secteur :
- Une gestion difficile des dossiers médicaux du fait d’un manque de technologies (60 %)
- Un ralentissement des admissions patients du fait de systèmes vieillissants (35 %)
- Des difficultés à numériser les dossiers du fait de la vétusté des équipements (33 %)
Deux solutions se dessinent : une rénovation du parc d’imprimantes des établissements de santé et un passage à des outils numériques pour faciliter le transfert vers des dossiers patients numériques comme les scanners et les vidéoprojecteurs. Lesquels permettraient une nouvelle fois de conjuguer numérisation et rationalisation grâce à la réduction des espaces pour le stockage de documents pour 67 % des répondants et une plus grande efficacité offerte par ces technologies pour 49 % des répondants.
Du papier au numérique : la santé en quête de nouveaux équipements
Dans le cadre des projets de transformation numérique, les technologies de scanner s’imposent pour 64 % des répondants et, dans le même temps, posent la question de la rationalisation des coûts pour 77 % des professionnels du secteur.
La sécurité des données scannés est également un enjeu fort pour les employés du monde de la santé, et ce d’autant plus que les établissements médicaux et entreprises du secteur sont particulièrement visées par les cyberattaquants depuis 2020. Ils perçoivent d’ailleurs cet avantage pour 44 % d’entre eux. Mais pour se prémunir réellement des cyberattaques, une maîtrise totale des outils est essentielle. 57 % des répondants français s’accordent d’ailleurs sur le besoin de formation aux nouvelles technologies et de son importance dans les 12 prochains mois. Des réponses qui font écho aux propos de Guillaume Poupard, ex-directeur de l’ANSSI lors de la dernière édition du FIC, qui insistaient sur le besoin de sensibiliser et de former correctement les personnes au numérique.
Le secteur de la santé admet volontiers le « retard » pris par comparaison à d’autres industries et 51 % des répondants mettent en avant le travail entrepris pour le rattraper et se mettre à jour. Aussi, les questions sur l’équipement sont nombreuses et les entreprises du secteur de la santé sont en quête de différents types d’équipements, notamment du fait de l’augmentation des contenus et documents numériques dans leur travail quotidien (71 %).
Outre les scanners, ils s’intéressent aussi aux technologies de projection et y voient certains avantages par rapport aux tableaux interactifs et écrans d’affichage : ils citent notamment la qualité de l’image pour 45 % d’entre eux et l’adaptabilité du matériel à de grandes audiences comme leurs critères de choix. Les scanners (52 %), les vidéo-projecteurs (48 %) et les tablettes (58 %) sont les trois investissements prioritaires déterminés par les professionnels du secteur de la santé pour l’année à venir. Et dans leur prise de décisions, les critères du prix (66 %) et de l’efficacité énergétique (41 %) seront premiers.
Ce dernier point est d’ailleurs crucial, notamment du fait des dispositions énoncées dans le cadre du Ségur de la santé, qui a énoncé un besoin réel et urgent de politiques de développement durable établies dans toutes les organisations du secteur.
Rationaliser les coûts et l’impact environnemental : un double-défi constant
Si pendant des années le numérique et les équipements connectés ne faisaient pas nécessairement partie des éléments pris en compte dans le calcul de l’empreinte carbone et inclus dans les politiques RSE des entreprises, cela semble avoir évolué : dans le secteur de la santé, 63 % des professionnels indiquent que la gestion des périphériques est intégrée à la politique sociale et environnementale de l’organisation. Grande tendance de ces trois dernières années, le mouvement « Green IT » semble prendre de plus en plus de place dans l’espace médiatique comme dans les obligations réglementaires des entreprises. Une évolution qui pose la question de la suite à donner aux renouvellements d’équipements et qui laisse, de plus en plus souvent, présager de nouveaux projets de transformation pour réduire l’impact. Ainsi, 61 % des répondants français s’accordent sur le fait que le contrôle de la consommation d’énergie sera une priorité dans les 12 prochains mois.
Il apparaît toutefois que le curseur des priorités n’est pas mis en premier sur l’impact écologique des activités sinon d’abord sur l’optimisation des coûts – une tendance partagée par l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest et du Sud. Près de la moitié (45 %) des répondants européens du secteur de la santé considèrent l’impact sociétal et environnemental des activités des organisations comme ayant une importance moyenne. Ils sont 39 % à la percevoir comme de haute importance. Il en est de même pour l’emploi de technologies informatiques plus « vertes ».
Et pour répondre au double-enjeu de rationalisation des coûts et d’efficacité énergétique, 59 % des répondants s’accordent et indiquent que les économies d’énergie possibles sont un critère essentiel dans le choix d’équipements technologiques. 22 % des répondants ont ainsi annoncé des baisses prévues de consommation autour de 10 % et seulement 11 % montent jusqu’à 15 % d’économies prévues. Des chiffres qui viennent répondre aux appels du gouvernement à toutes les instances, professionnelles comme les particuliers, à davantage de sobriété énergétique, comme énoncé dans le plan éponyme révélé le 6 octobre 2022.
Méthodologie
L'étude a été commandée par Epson et menée en ligne par Coleman Parkes auprès de 5 650 décideurs, utilisateurs et influenceurs du secteur informatique et des périphériques technologiques entre avril et juin 2022. Elle était axée sur l'éducation, la santé et le secteur public.
Author profile
Omnicom PR Group - Carla Portier
Omnicom PR Group 73 Rue la Condamine 75017 Paris
À propos d'Epson
Epson est une multinationale du secteur technologique qui s’engage à connecter les personnes, les choses et les informations en s’appuyant sur ses propres technologies à la fois compactes, peu consommatrices d’énergie et de haute précision. Avec une vaste gamme de produits s’étendant des imprimantes jet d’encre et des systèmes d’impression numérique aux projecteurs 3LCD, montres et robots industriels, le groupe apporte des solutions innovantes et dépasse les attentes des clients en matière de technologie jet d’encre, de communications visuelles, d’objets connectés et de robotique.
Conduit par sa maison-mère Seiko Epson Corporation basée au Japon, le groupe Epson emploie plus de 81 000 salariés dans son réseau mondial de 85 entités et est fier de sa contribution envers la vie locale sur ses sites d’implantation et de ses efforts continus pour réduire l’impact sur l’environnement.