LA CRISE DES DÉCHETS DE VÊTEMENTS POUR ENFANTS EN EUROPE

LA CRISE DES DÉCHETS DE VÊTEMENTS POUR ENFANTS EN EUROPE

Les Européens jettent 812,6 millions de vêtements pour enfants chaque année

· En moyenne, les enfants européens reçoivent 64 vêtements (soit l’équivalent de 28 sacs poubelles) avant d'atteindre l'âge de 16 ans

· Epson lance une collection de vêtements pour poupées unique en son genre, fabriquée à partir de déchets textiles, en collaboration avec la créatrice Priya Ahluwalia, directrice artistique et fondatrice d'Ahluwalia, afin de présenter une innovation en matière de vêtements durables qui pourrait contribuer à résoudre la crise des déchets.

De nouvelles recherches d’Epson ont révélé que les Européens jettent chaque année 812,6 millions de vêtements pour enfants à la décharge – soit 918 fois la hauteur du mont Everest s’ils étaient empilés en un immense tas de linge.

Alors que 52 % des parents envisagent activement d’acheter des vêtements plus durables pour eux-mêmes, plus d’un tiers (35 %) admettent se débarrasser des vêtements de leurs enfants de la manière la plus rapide et la plus simple possible.

Pour montrer comment l’innovation peut aider à lutter contre ce problème croissant des déchets, Epson s’est associé à la créatrice de mode et pionnière du développement durable Priya Ahluwalia pour créer Fashion Play - une collection de vêtements pour poupées imprimés à l'aide de la technologie d'impression textile numérique Monna Lisa d'Epson et fabriqués à partir de déchets textiles grâce à la technologie Dry Fiber Technology d'Epson, qui transforme les vieux textiles en nouvelles fibres sans utiliser d'eau ni de produits chimiques agressifs.

Selon les résultats de l’étude, les enfants en Europe reçoivent en moyenne 64 vêtements chaque année – soit un total de 4,3 milliards. 42 % des parents disent que leurs enfants ont des vêtements non portés avec des étiquettes encore attachées dans leurs armoires, tandis que 54 % ont jeté ou recyclé des vêtements qui n’ont JAMAIS été portés.

Maria Eagling, directrice marketing chez Epson, commente : « La mode offre à chaque âge un moyen créatif d'expression personnelle, mais nous avons tous un rôle à jouer pour faire de meilleurs choix en matière d'achats et de recyclage des vêtements usagés. Bien que les consommateurs puissent prendre des mesures simples, comme réduire leurs achats et privilégier les articles d'occasion, nous avons voulu montrer comment des innovations telles que la technologie Dry Fiber peuvent également contribuer à réduire la quantité de vêtements qui finissent dans les décharges.

La collection Fashion Play est un clin d'œil ludique à notre amour pour les déguisements, qui commence dès l'enfance, mais l'utilisation de méthodes et de matériaux tels que ceux-ci pourrait bouleverser l'industrie de la mode et notre planète. Nous sommes vraiment ravis de travailler avec Priya Ahluwalia, une créatrice que nous admirons énormément pour ses efforts de recyclage et son engagement à créer de belles pièces qui ne coûtent pas à la planète. »

Fashion Play s’inspire de la collection Ahluwalia AW25. Outre la technologie Dry Fiber, d'autres méthodes de production ont été utilisées pour créer ces vêtements, notamment l'imprimante textile numérique nouvelle génération d'Epson, la Monna Lisa, qui permet de réduire jusqu'à 97 % la consommation d'eau lors de l'étape d'impression couleur de la production des vêtements.

Commentant la collection, Priya Ahluwalia déclare : « En voyageant en Inde et au Nigeria, j'ai pu constater l'ampleur réelle des déchets textiles générés par l'industrie occidentale des vêtements d'occasion. Cette expérience m'a marqué, et depuis, je m'efforce de travailler d'une manière qui soit meilleure pour les gens et la planète, en particulier dans les pays du Sud.

Cette collaboration avec Epson va au-delà de la mode. Il s’agit d’engager des conversations sur la durabilité à plusieurs niveaux, de la façon dont nous nous habillons à ce que nous choisissons pour ceux que nous aimons. À travers cette collection miniature réalisée avec la technologie Dry Fiber, nous espérons montrer que l’innovation et l’imagination peuvent remodeler l’avenir de la mode. »

Statistiques supplémentaires :

· En moyenne, les parents européens dépensent 540 € par an pour la garde-robe de chaque enfant.

· 6 % des parents achètent de nouveaux vêtements pour leur enfant chaque semaine.

· Un vêtement pour enfant moyen est porté 27 fois.

· 27 % des parents admettent avoir jeté les vêtements des enfants à la poubelle faute de temps.

· 55 % des parents ignorent que la plupart des vêtements pour enfants contiennent des fibres synthétiques pouvant mettre jusqu’à 450 ans à se décomposer.

· Les enfants reçoivent environ six vêtements offerts par des amis et leur famille pendant la période de Noël – dont deux ne seront jamais portés.

FIN

Notes aux éditeurs

À propos de l’étude

L’étude a été menée par 3GEM, auprès d’un échantillon de 7,000 parents européens (1 000 au Royaume-Uni, France, Portugal, Italie, Espagne, Allemagne, Pologne) âgés de 18 ans et plus et ayant des enfants âgés de 1 à 16 ans. Les données ont été collectées entre le 16 et le 22 octobre 2025.

À propos de l’imprimante Epson / Monna Lisa

Depuis plus de 80 ans, Epson est à la pointe de l’innovation en impression. Surtout connue pour ses solutions d’impression à domicile et au bureau, Epson a été pionnière dans un procédé de re-fibration sans eau en papier et textile, appelé Dry Fiber Technology (DFT - Technologie de Fibres Sèches). Initialement utilisé pour recycler le papier de bureau, le DFT a maintenant été adapté pour produire des rouleaux de tissu non tissé imprimable à partir de vêtements usagés, sans avoir besoin d’eau.

La technologie de fibres sèches est une innovation et une opportunité majeures pour l’industrie de la mode car elle offre un processus de défibrage sans eau qui fait de la circularité de la mode une réalité.

La solution d'Epson en matière de technologie d'impression textile numérique, Monna Lisa, permet de réduire considérablement la consommation d'eau (jusqu'à 97 %). Cela réduit également la contamination par les colorants et minimise les gâches textiles.

À propos d’Ahluwalia

La fondatrice et directrice artistique, Priya Ahluwalia, a lancé sa marque éponyme multi-primée en 2018, après avoir obtenu son diplôme de master en mode masculine à l’Université de Westminster. La marque combine des éléments issus de la double origine indo-nigériane et des racines londoniennes de la créatrice, et explore le potentiel des vêtements vintage et surplus en donnant une nouvelle vie aux matériaux existants grâce aux techniques textiles. Ahluwalia s’inspire de l’art, de la musique, de la littérature et de la culture à travers les diasporas africaines et asiatiques pour créer une intersection entre proche et lointain, passé et présent, rendant Ahluwalia à la fois nostalgique et futuriste en même temps. Ahluwalia est considérée comme une pionnière de l’industrie de la mode et est régulièrement mise en avant dans la presse du monde entier, du New York Times et i-D à Vogue et bien d’autres. Ahluwalia est disponible dans des magasins renommés à travers le monde et sur Ahluwalia.world.

i En utilisant en moyenne 200 g par vêtement d’enfant, le poids total de 1 024 vêtements est de 205 kg. Remplissant environ 28 sacs poubelle, soit en moyenne 7,2 kg par sac. ii 62,991,755 enfants de moins de 16 ans en Europe multipliés par 13 articles jetés chaque année. iii Si 812,6 millions d’articles de vêtements d’enfants étaient empilés (en supposant environ 1 cm par article), le tas ferait environ 8,120,000 mètres de haut. Cela atteindrait environ 918 fois la hauteur du mont Everest (8 848 m).  ^iv  62,991,755 million d’enfants de moins de 16 ans en Europe multipliés par  64 articles de vêtements pour enfants achetés chaque année.